vendredi 17 juin 2016

Baccalauréat : Treize années d'étude qui se jouent en une semaine !



Bonjour les amis,

Comment allez vous ? Aujourd'hui, les écrits du bac ont commencé depuis officiellement un jour. Vous faites peut-être partie de ceux qui attendent la fin de la dernière épreuve avec impatience ou bien vous avez une personne de votre entourage qui semble avoir subit un lavage de cerveau et qui air comme une âme en peine ! (Mon frère, si tu passes par là un jour!). Certains sont en plein stress, d'autres se plaignent de louper la coupe de l'euro et la fête de la musique. Bref il y en a pour tous les goûts. A cette occasion, nous avons décidé de lui rendre un peu honneur et de montrer notre soutien à tous les futurs bacheliers. Alors non, pas en leur donnant des conseils, on doute fortement d'être les mieux placés pour ça, on a beau l'avoir eu tous les deux. Mais avec une façon bien à nous de nous organiser (ou de paniquer).


A la place, nous avons décidé de revenir sur notre expérience, qui date à présent de 2011, (Ouais, on commence à se faire vieux.), avec humour et légèreté, histoire de rassurer les anxieux, de vous changer un peu les idées et pourquoi pas de vous faire sourire. Mais aussi et surtout, pour nous permettre aussi, de nous souvenir de ce moment, qui fut éprouvant mais qui reste bon.

#C J'ai passé un bac STCG (devenu STMG), bac technologique, mais pas plus facile. Pour vous donner un peu une idée ; la Communication était coefficient 12, l’Économie-Droit à 7 et le Management à 4. Autant vous dire que si on loupait la Communication ou l'Eco-Droit... On n'était pas bien ! (Et pour moi le gros problème était que j'étais plutôt bonne en tout, sauf en Communication !) Alors je ne saurai vous parler de mon oral de communication étant donné que ces 45 minutes sont comme un trou noir dans mon parcours scolaire. Je me souviens y être allée, avoir reçu un message de mon père me disant de les imaginer aux toilettes et d'avoir attendu pendant plusieurs heures, avec des gens de ma classe, aussi perdus et déprimés que moi. Je me souviens être sortie, m'être mise à pleurer de joie et de soulagement dans les bras de mon meilleur ami puis, de ma mère. Mais je ne saurai pas dire ce qu'il s'est passé entre deux, le flou total.

Par contre je me souviens plutôt bien de mes écrits. Je me souviens être le genre de cinglée, qui une fois devant sa copie, se rend compte qu'elle est en train de s'amuser comme une petite folle (pour les épreuves où j'avais un minimum de chance d'assurer évidemment) et pour qui c'est le pied totale de répondre à des questions, rédiger une rédaction ou faire des calculs... Bref, j'avais toujours aimé le lycée, non pas le lycée, je n'en garde pas de bons souvenirs, du moins de ma première et ma terminale, mais en tout cas les cours et je sais que je me suis amusée pendant les épreuves. Je suis partie du principe, en Philo : que n'ayant aucun cours (à cause d'un professeur absent) et m'étant rétamée pendant le bac blanc, j'allais écrire ce que j'avais à dire et que de toutes façons je n'avais aucune chance de briller (de toutes façons, comme l'a dit un grand sage, "Ta note en Philo déprendra de ce que l'examinateur a bouffé à midi !). J'ai eu 14, chose incroyable, la première note au dessus de la moyenne de ma vie pour cette matière. J'ai eu 18 en Maths et je me suis maintenue pour le reste. Comme prévu, je me suis un peu foirée en Communication. Je l'ai eu sans trop de mal finalement, le pire a été l'attente entre la fin des épreuves et l'annonce des résultats.

Je me souviens avoir d'abord refusé de me rendre au lycée pour regarder les résultats. Je n'avais pas envie de regarder les gens sauter de joie si moi je ne l'avais pas. Alors j'ai essayé sur le site mais, il ne fonctionnait pas alors, j'ai finalement dû consentir à bouger, appelant d'abord #M pour lui demander où j'allais trouver les listes. J'étais paniquée et cet enfoiré n'a rien trouvé de mieux que... Ne rien me dire au téléphone ! Alors ma question est la suivante : si vous appelez quelqu'un qui a eu votre résultat sous les yeux et qui ne vous dit rien, vous réagissez comment ? Pour ma part, j'ai paniqué en me disant que s'il n'avait rien dit, c'était que je ne l'avais pas et qu'il ne voulait pas avoir la tâche de me le dire. Résultat des comptes, il ne voulait juste pas me gâcher la surprise et il a raison, je lui en aurait voulu. En fait, à ce moment, peu importe s'il me l'avait dit ou non, je lui en aurais voulu parce que je ne sais pas ce qui aurait été le mieux. Mais au final, je l'ai eu, j'ai pleuré avec ma mère, j'ai fait pleurer mon père, j'ai été la fierté de ma famille, la première des petits enfants de ma famille à avoir son bac. (C'est pas spécialement une grosse fierté pour moi puisque je suis l'une des plus vielles, mais ça l'était visiblement pour mon grand-père qui le rappelle encore à chaque occasion !)

Et finalement, c'était pas si compliqué que ça. J'étais une bonne élève, mais je ne suivais pas vraiment les conseils de mes professeurs me disant de faire des fiches de révision tout au long de l'année. Pour tout dire, j'en ai fait beaucoup à la fin et le reste, c'est d'avoir écouté en classe et appris mes cours. Je ne l'ai pas eu haut la main, mais je l'ai eu et en se donnant les moyens, en faisant des efforts tout est possible. Il y aura toujours cet élève qui est venu en tong et sans une feuille ni stylo toute l'année, qui n'a jamais été foutu de faire ses devoirs ou d'apprendre ses cours et qui s'en sort avec une meilleure moyenne que toi mais, fait lui un croche pied quand il se met à courir partout comme un con dans la cour et ton plaisir n'en sera que multiplié. (Oui oui, se sera mon seul conseil pour le BAC!)




#M Hé oui, c'est le moment ! L'heure du grand examen est arrivé, après toutes ces années à étudier, à apprendre, il est temps de mettre les connaissances en pratique et de passer le tout premier grand diplôme des études, j'ai nommé : le baccalauréat !
Je voulais aussi partager avec vous l'aventure que j'ai vécu durant cette période, parfois pas très simple...
Voici comment j'ai vécu l'épreuve du bac.

Que je vous mette en place le décor. Je suis en section technologique, STG (Sciences et Technologies de la Gestion) et j'ai choisi une spécialité tout aussi pompeuse ; la CGRH (Communication et Gestion des Ressources Humaines). Cette filière s'appelle maintenant la STMG et de ce que j'ai pu voir, elle a bien changé... enfin, c'est surtout l'image que les lycéens d'aujourd'hui lui donnent qui est affreuse !

Bref ! Durant mes deux années dans cette section, j'ai découvert des matières que je ne connaissais pas avant comme : le Management, la Communication ou encore le Droit, des matières que j'ai apprécié et d'autres... beaucoup moins ! Mais je ne pense pas être le seul dans ce cas là, peu importe dans quelle branche on se dirige, il y a toujours quelque chose qu'on n'aime pas et qui nous énerve. Pour ma part, c'était la Gestion... je n'aimais pas ça ! Taper des formules sur un logiciel comptable très peu pour moi, en plus je n'aime pas les Maths. C'est donc comme ça que j'ai décidé de ne pas aller en section Comptabilité (vous admirerez ma grande logique).

En terminal, on nous parle souvent du bac, nous disant qu'il approche, qu'il faut qu'on se mette au travail mais, on n'y pense pas forcément même lorsqu'on nous donne les sujets sur lesquels nous devons travailler en groupe, durant les 4 ou 5 mois qu'ils nous restent avant le début des épreuves... non, vraiment, ça ne m'a pas créé de déclic, je ne me suis pas dit un seul instant que c'était bizarre... non j'étais vraiment large niveau timing dans ma tête...

C'était un dossier de Communication, deux sujets à traiter, le premier ; Santé/Sécurité et le deuxième ; un cas pratique.
La première partie du travail n'était pas très compliquée en soi, il fallait faire des recherches, construire une espèce de dissertation sur le sujet abordé, en bref ; une intro, une problématique, une synthèse, une conclusion et l'affaire est dans le sac (de mémoire, il fallait aussi lister tous les sites, livres etc. où on avait trouvé les informations).
C'est à la deuxième partie que tout se corsait... nous devions travailler en groupe sur un sujet qui nous était, cette fois-ci, imposé ! Mon groupe a eu le droit à « la gestion d'un hôtel », la consigne nous expliquait que nous étions employés par le gérant de l'hôtel pour : envisager des transformations, donner envie aux visiteurs de revenir, remettre les fichiers clients à jour (en gros car, l'épreuve remonte à il y a 5 ans). Une vraie partie de plaisir... Il fallait se répartir le travail entre nous, ce que nous avons fait bien sûr, et sur quoi je suis tombé moi ?! Je vous le donne en mille ; remettre à jour le fichier client, en d'autres termes, de la GESTION ! (mon pire cauchemar). J'ai dû plonger ma tête dans mes cours de première pour essayer de voir ce que je pouvais bien faire avec tout ça, c'est là que j'ai commencé à sentir la panique monter... j'ai vu que dans mon groupe, les choses avancées plutôt bien, que les autres dans la classe avançaient aussi et moi... je stagnais, j'étais là avec mes cours, mon sujet, un ordi avec un logiciel ouvert que je ne maîtrisais pas. Tout va bien, Mika, tout va bien. Heureusement, je dois remercier mon professeur de Gestion (que je n'ai pas écouté une seule fois l'année précédente) de m'avoir aidé à comprendre et à rattraper en 30 minutes, 1 an de cours !

Bon c'est vrai que ça n'a pas été si catastrophique que ça au final, je m'en suis bien sorti car j'ai été aidé ! (d'ailleurs, je ne remercierai jamais assez mes amis, mes professeurs et ma famille pour leur soutien).
Une fois le dossier commencé et pratiquement fini (je dis pratiquement parce que jusqu'au dernier moment, on n'est jamais tout à fait sûr), on se dit qu'il faut l'apprendre ce dossier... Ah oui, je ne vous l'ai pas dit ? L'épreuve de Communication est divisée en deux, un écrit et un oral de 45 minutes où, justement, il fallait présenter son dossier devant un jury de deux examinateurs. Ravi, j'étais ravi... c'est là que je me suis mis à paniquer ! Il fallait que je révise tous mes cours : Management, Droit, Economie, Maths, Histoire-Géo, Communication, Anglais, Espagnol... en plus de ça !

Les révisions ? On ne s'y prend jamais assez tôt... même si j'avais assez suivi durant mes années scolaires, je ne sentais pas les épreuves... je suis déjà du genre à douter tout le temps alors là, vous me demandez, en une semaine d'examen, de ressortir des années de cours ?! Bah oui, il faut bien, c'est comme ça... le lycée est fini et c'est le moment de faire ses preuves, montrer à tout le monde qu'on est capable de réussir, prouver aux professeurs qui ne vous ont pas soutenus pendant votre scolarité que vous pouvez le faire !

La veille de mon oral de Communication, j'étais seul chez moi, mes parents étaient partis en vacances. J'ai essayé de réviser une dernière fois mon dossier et là, j'ai paniqué... je me suis rendu compte que j'étais tout seul et les larmes sont sorties, je n'arrivais pas à m'arrêter, c'était horrible, j'ai appelé ma mère qui, elle aussi, a paniqué en entendant que je pleurais et qui ne comprenait rien à ce que je disais, jusqu'au moment où elle a dû distinguer les mots « seul, bac, merde, ne l'aurai pas », elle ma réconforté tant bien que mal. Quand j'y pense...
J'ai donc pris la décision de ne rien réviser ce soir là, je suis allé au lit et advienne que pourra. Le jour-j, des amies sont venues avec moi, j'ai pleuré une dernière fois avant de rentrer dans la salle d'examen, seul avec les examinateurs... 45 minutes plus tard, je sortais, je pleure une dernière fois et j'étais soulagé, peu importe ce que j'avais dit ou fait, il ne me restait que les épreuves écrites... un stylo, une feuille et mes connaissances, c'est toujours moins stressant que deux personnes qui vous regardent sans jamais ouvrir la bouche sauf pour vous "piéger" ou déstabiliser ! (bon, je suis tombé sur deux femmes assez gentilles mais... y'en a quand même une qui m'a chauffé le bourrichon... je n'ai pas beaucoup apprécié...).
J'ai cru ne jamais y arriver, les sujets, les épreuves, les heures et les jours sont passés à une vitesse folle mais je n'étais absolument pas confiant... mais bon, après tout, qu'est-ce que je pouvais y faire à part attendre les résultats ?

Justement, parlons-en du jour des résultats ! Ce moment étrange entre le film d'horreur et Pretty Woman... après les épreuves, je n'y ai pas vraiment pensé au contraire, j'essayais de me changer les idées mais il faut bien avoir la nouvelle un jour ou l'autre. Nous nous sommes donnés rendez-vous devant les grilles du lycée (fermées jusqu'au moment où les résultats seront affichés). Je me souviendrais toujours, lorsque les grilles se sont ouvertes, une amie m'a agrippé la main et nous sommes partis comme des braves... une fois devant les feuilles, on a cherché, encore et encore, sans jamais trouver son nom mais sans jamais perdre espoir... elle a trouvé le sien, résultat : reçue ! Et moi ?... Je suis où ?... Là ! Une grande bouffée d'air, j'ai fermé les yeux, je les ai ouvert... Reçu !! (si vous saviez tout ce qui m'est passé par la tête...) j'ai hurlé, pleuré, sauté partout tellement j'étais heureux ! Ça y est, le lycée c'est fini ! J'ai réussi...
(Je tiens à préciser un point ! Clo vous a dit que je ne lui avais pas annoncé si elle était reçue ou non. C'est vrai que je n'ai rien dit MAIS, j'ai bien entendu la panique dans le silence qui a suivi mon absence de réponse alors je lui ai quand même lâché un : "c'est bon, ne t'inquiète pas" le sourire dans la voix, je ne voulais pas gâcher son plaisir de voir elle-même le résultat et je ne voulais pas non plus qu'elle stress trop... donc ça version est un peu à son avantage je trouve !) (<-- J'aurais bien voulu le voir à ma place pour savoir si la situation était vraiment à mon avantage ! #C)

Je peux vous jurer que rien qu'en vous en parlant à cet instant, j'ai des frissons et les larmes qui montent car, je peux encore ressentir tous les sentiments contradictoires qui m'ont traversé la tête et le corps.

Il a fallu ensuite récupérer mon livret scolaire et c'est là que j'ai été encore plus fier, lorsque j'ai lu « doit faire ses preuves » dans l'avis du conseil de classe. J'ai pris mon livret, mon bac et ma mention assez bien et je suis parti la tête haute ! (oui une mention, 12,52 de moyenne au bac... je trouve que c'est quand même chouette).

Il n'est pas facile de parler d'une expérience aussi importante que celle-là, je me rends compte que j'ai oublié certaines choses mais, je vous ai parlé des grandes lignes et sûrement des plus marquantes de cette période. Je peux simplement vous dire que, peu importe ce qu'on pense de vous, si vous vous en donnez les moyens, rien n'est impossible ! 


Voilà, on souhaite bon courage à tous les terminales, c'est qu'un mauvais moment à passer mais, le plus important c'est de rester concentré, de se sortir le reste de la tête et de faire de son mieux ! Essayez d'avoir confiance en vous, c'est bien aussi. 
Sur ce, on espère que l'article vous aura plus, on vous embrasse et on vous dit à la semaine prochaine !


#C &#M

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